ALL CALL

Votre fournisseur VOIP

4G : Bouygues Telecom et SFR autorisés                     à doper leur débit

 

 

Les deux opérateurs vont pouvoir utiliser une quatrième bande de fréquence en  4G.  De  quoi  atteindre  potentiellement  des  débits mobiles de 500 Mbit/s.



 

C’est une nouvelle qui risque de remettre en cause l’équilibre des forces  sur le  marché   mobile.

L’Arcep annonce, le vendredi 16 juin, accéder à la requête de Bouygues  Telecom  et  SFR   qui

réclamaient de pouvoir utiliser la bande de fréquence du 2,1 GHz pour améliorer les débits de la

4G. Elle était dédiée depuis 2001 à la 3G, tout comme le 900 MHz. La décision a été prise le  13

juin dernier, précise l'Arcep.

 

Bouygues Telecom et SFR battent déjà des records de vitesse

 

gallery/4g

Il se trouve que Bouygues Telecom et SFR se sont montrés particulièrement actifs  sur le  terrain

de la 4G depuis de longs mois, déployant de nouvelles antennes à marche forcée sans toutefois

parvenir à égaler la couverture d'Orange qui reste la meilleure à ce jour en France.

 

Mais l'angle  d'attaque  de  Bouygues  Telecom et SFR est  tout  autre  que  celui   de   l'opérateur

historique : proposer des débits de plus en plus  performants  en  agrégeant  plusieurs  porteuses.

Tous deux battent déjà des records de vitesse dans plusieurs dizaines de villes en France comme

Chartres ou Rennes où ils agrègent trois porteuses, ce qui leur permet  d'atteindre  300 Mbit/s  de

débit descendant.

 

Le Directeur Général de SFR Michel Paulin avait affirmé au mois de mai dernier pouvoir  atteindre

les 500 Mbit/s à partir de 2018 grâce à quatre bandes  de  fréquence.  Il  a  désormais  toutes  les

cartes en mains pour le faire puisqu'il pouvait déjà compter sur du 2,6 GHz, 800 MHz et  du  1800

MHz. Le 2,1 GHz sera donc sa quatrième porteuse. En attendant  une  cinquième  en  2020  pour

atteindre un débit de 1 Gbit/s.

 

« Free Mobile et Orange ont la faculté,  s’ils le  souhaitent,  d’adresser  une  demande  similaire  à

l’Arcep »,  précise  l’Autorité.  On  imagine  mal  cependant  Free  Mobile  se  précipiter  sur   cette

opportunité,  tout  occupé  qu'il  est  à  déployer  des  antennes  4G  et   à  combler  les   manques

occasionnés par l'extinction progressive de la 3G avec Orange. Reste maintenant à savoir ce que

fera l'opérateur historique.